INTRODUCTION À L’ALBUM 1

 

 

 

Dans l’album 1, les œuvres vous sont présentées en ordre chronologique datant de 1959 à 2005 et chacune d’elle a un numéro : les quatre premiers chiffres sont l’année de sa création et les trois derniers chiffres sont le numéro de la toile elle-même. Ceci vous offrira la possibilité de constater l’évolution de son style, de son coloris, de ses thèmes/préoccupations au travers des années, etc.

 

Vous constaterez aussi que de temps à autre dans l’album 1, il y aura des photos de Monique à différents âges, accompagnées d’un court texte de sa composition.

 

Si vous désirez prendre connaissance du titre de l’œuvre, de ses dimensions, des matériaux employés et des commentaires et/ou réflexions que Monique leur attribue, alors je vous invite à lire les fiches qui sont au-dessous de chaque œuvre.

 

Note : Il m’arrivera de vous offrir certaines ‘’ précisions ’’ et/ou mises au point dans ses fiches. Ils seront toujours précédés de cinq étoiles ***** et seront entre parenthèses ( ). Toutes autres ponctuations relèvent du texte original de Monique. Aussi, Monique a souvent écrit sur ses toiles : que ce soit lisible ou non, j’ai transcrit le texte intégral dans ‘’ commentaire et/ou explication ’’, sauf pour l’album deux.

 

Note : Ces fiches ont été mise au point par Monique et elle les a gardées à jour jusqu’au début de 1976. Certaines œuvres n’ont pas été cataloguées dans cette période, donc, je les ai insérées moi-même. Seule la rubrique ‘’ Catégorie ’’ demeurera ‘’ vide ’’ : seule Monique pourrait la remplir. (Lire le texte de Monique un peu plus loin dans l’introduction pour prendre connaissance de la définition des catégories.)

 

Note : Enfin, la rubrique ‘’ Commentaire et/ou explication a été rajoutée par moi. J’ai rassemblé tous les commentaires et explications que Monique a pu écrire sur ses toiles, que ce soit dans les brouillons de ses fiches ou dans d’autres écrits, incluant aussi des témoignages verbaux qu’elle a pu me relater au travers des années. Certaines toiles sont ‘’réinterprétées’’ par Monique. Ces nouvelles interprétations, qui sont datées le plus possible, sont inscrites dans cette dernière et sont relatives au fait qu’elle a, fin des années 1980, début 1990, introduit dans son cheminement artistique et personnel l’Art Sacré Religieux et Séculier.

 

Quand je dis ‘’ réinterprété ’’ je veux dire que le ‘’message ’’ fondamental de la toile demeure le même, c’est le langage employé qui est ‘’modifié ’’ en fonction de sa nouvelle approche à l’art, c’est-à-dire le ‘’ Sacré ’’, le sacré religieux et le concept qu’elle développe elle-même, le ‘’ Sacré Séculier ’’. Elle dira : — ‘’ Le droit au travail est sacré, l’amitié est sacrée, l’amour de ses enfants est sacré, etc. La société a désacralisé la vie et laisse les êtres humains sans points de repère. Nous devons identifier ce qui est sacré pour nous que ce soit dans le contexte religieux qui est déjà bien définit, mais surtout dans le séculier qui à un droit légitime au sacré et à hiérarchisés ses valeurs profondes même s’ils sont à l’extérieur des croyances.’’

 

Je vous offre ici une anecdote cocasse à propos d’un article qui a paru dans un journal en septembre 1970. Le titre de l’article fut : ‘’Un peintre érotique s’installe chez les Pères du St- Sacrement’’. En effet, Monique avait son atelier dans une sacristie désaffectée chez les Pères, elle y créait et y enseignait. Le ‘’scandale’’ l’obligea à quitter son atelier. Voici ce qu’elle en dira en réponse dans les journaux : ‘’Je n’ai pas voulu faire d’exhibitionnisme. Ma peinture a un caractère ‘’informatif’’, en ce sens qu’elle s’inspire de l’érotisme dans la publicité, tel qu’elle nous envahit sur le continent nord-américain.’’ Elle écrira aussi : ‘’Je suis une artiste et ma façon à moi de dénoncer le phénomène de ‘’la femme-objet’’ dans notre société est de le peindre, de le caricaturer avec humour, sarcasme et ironie, ça dérange une certaine mentalité, certains groupes de personnes et ils contre-attaquent.’’ Dans une lettre écrite en 1985, elle en dira ceci : ‘’ Les ‘’articles’’ que les journalistes écrivent sur une personne ou un sujet d’actualité peuvent comporter certaines ‘’inexactitudes’’ : ces gens-là gagnent leur vie dans la mesure où leurs articles ‘’attirent’’ l’œil. Alors, ils cherchent parfois le scandale, parfois l’exagération…le ‘’ sensationnalisme ’’ toujours un peu, c’est de bonne guerre…Non, je n’ai pas d’autre enfant que Cybèle quelque soit le nombre que les journaux m’aient parfois attribué…Non, je ne suis pas un peintre érotique ; oui, c’était pour essayer de minimiser l’impact de mes idées. Oui, cela m’a fait du tort à l’époque : ça m’a fait perdre mon atelier. Oui, c’est comme ça en politique souvent. Non, c’est pas ‘’juste pour le fun’’ que les groupes d’idées s’affrontent…’’

 

Vous remarquerez certainement que vers la fin des années soixante / début soixante-dix, les œuvres dites ‘’ érotique ’’ sont plus abondantes, en plus, Monique me relata ceci : ‘’ À l’époque, j’étais en ‘’guerre’’ contre l’érotisme dans la publicité, alors j’ai créé une série de dix gravures destinées à être envoyées aux journalistes et chefs de pupitre des différents journaux pour les sensibiliser, cherchant à leurs faire se rendre compte de ce qu’ils charriaient. J’ai choisi de caricaturer, exagérer l’érotisme avec humour en dessinant de véritables illustrations plutôt ‘’ pornos ’’ pour souligner le point. Plusieurs m’ont téléphoné pour me faire part de leur ‘’indignation’’. (Ici, éclat de rire de Monique.) En plus, j’ai créé une autre série que j’ai envoyée à plusieurs médecins choisis dans le bottin téléphonique, incluant d’ailleurs le bureau de l’Ordre des médecins. Je voulais leur signifier mon désaccord sur la façon dont ils traitaient les femmes, considérant que nous sommes toutes des hystériques ne méritant pas les mêmes soins que les hommes. Les femmes n’ayant pas la même importance que ceux qui ‘’ gagnent la vie’’ pour leurs familles. Mon féminisme passe par mes crayons, mes pinceaux et mon humour.’’ (Cela passe par ses écrits aussi.)

 

 

 

Monique, comme beaucoup d’artistes, a eu des ‘’périodes’’ tout au long de son oeuvre. Dans les années soixante, elle acceptait que l’on appelle sa peinture ‘’psychédélique’’. Elle cherchait à faire comprendre que le tout était une question d’imagination et de recherche intérieure. Que la drogue n’avait aucun rapport avec la capacité de pouvoir créer (Cela a fait partie de sa collaboration avec l’Aide à la jeunesse, poste nº 34 à Montréal, qui lui envoyait des sujets (jeunes) espérant que ses cours de peinture puissent aider à les orienter). Vers la fin des années soixante, elle parlait de ‘’soul expression’’. Puis dans les années soixante-treize et seize, elle formula ‘’La psychanalyse par l’image ou la peinture conceptuelle’’. Depuis 1987, elle ressaisit le tout et s’engagea dans L’Art Sacré religieux et formula les principes de l’Art Sacré séculier. Le fond de sa démarche n’a pas vraiment changé depuis les tout débuts. La recherche de l’Être, la communication, un langage pour s’exprimer, évoluer, prendre contact avec soi-même et les autres. Seule la définition ‘’ du langage ’’ a changé au fur et mesure de sa propre évolution, raffinant pour ainsi dire la conception d’un langage par l’image qui engloberait le plus de variables possible dans le but d’atteindre un niveau de compréhension et de connaissance nécessaire qui serait à la mesure de ses aspirations personnelles et ceux de ses frères et sœurs humains. Le texte suivant est en fin de compte une ‘’ formalisation ’’ de la façon que Monique cherche à interpréter ses ‘’ images ’’. Ce texte est l’introduction à son album de photos de ses toiles et date de 1976. Enfin, ce ‘’ guide/grille ’’ (Catégories) d’analyse est valable pour l’ensemble de son œuvre quelque soit la période.

 

 

 

Avant de vous présenter le texte explicatif sur les catégories, je vous présente ici un texte de Monique qui, j’en suis certain, vous donnera une compréhension plus exacte de la façon dont elle aborde la création et ses œuvres et peut être compris comme étant un écrit qui a précédé légèrement le texte explicatif sur ses catégories.

 

 

 

‘’Ce sont des ‘’mandalas’’ créés selon les techniques de conscientisation du ‘’soul expression’’. Chacun a été analysé psychologiquement et l’aboutissement double de cette recherche donne naissance à la psychanalyse conceptuelle. La mention d’année qui figure à côté de chaque titre correspond à la date de conceptualisation objectuelle de l’image. Celle-ci n’est considérée comme achevée qu’au moment où son implication rejoint ma conscience ; bien que le tableau comme ‘’peinture’’ ne soit plus jamais retouché après la conception initiale, il ne sera donc achevé parfois que plusieurs années plus tard.

 

Il est alors re-manipulé comme ‘’objet’’…

 

Cette longue recherche me permet de dégager des données pertinentes au sujet du processus de la création et de l’assimilation — interprétation de l’environnement par nos perceptions individuelles. Je travaille actuellement au classement et à la rédaction de ces données.

 

 

 

Comte- tenu des médias de diffusion dont nous permet actuellement de disposer l’avancement technologique auquel nous assistons, je n’ai eu aucune hésitation à ‘’immobiliser’’ aussi longtemps ces créations aux fins de recherche.

 

Devant la couverture d’une revue sur laquelle apparaît une photo d’un monument historique, quelle est l’œuvre originale, se demande-t-on ? Le monument ?

 

La photographie ? Le ‘’front page’’ ? La revue elle-même ?

 

 

 

L’utilisation du médium de base de l’œuvre de création artistique change : mais change aussi l’utilisation de l’œuvre elle-même… par quel cheminement le médium devient-il le message ?

 

Ainsi donc cette immobilisation de l’œuvre elle-même n’a-t-elle jamais signifié dans ma vie des dernières dix années, carence de diffusion de l’œuvre. Ces images ont été création et support à l’environnement, matière à spectacles, light show, environnent show, conférences, outils pédagogiques, etc.

 

Je ne tente ni de suivre, ni de précéder les préoccupations d’ordre esthétique dans lesquelles s’étaient engagés les arts dits plastiques depuis quelques décades. Je poursuis les préoccupations d’ordre existentiel de mon époque à travers ceux des moyens qu’elle m’offre qui convient le mieux à mon expressivité.

 

 

 

C’est à la lumière de cette question que je pose à l’art que ces images peuvent être appréhendées : DE QUEL SECOURS LA FONCTION CRÉATRICE PEUR- ELLE ÊTRE POUR PERMETTRE À L’HUMAIN D’ACCÉDER À SA PROPRE VIE ?’’

 

 

 

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PRÉSENTATION DES CATÉGORIES

 

 

 

***** (Texte original écrit par Monique)

 

 

 

Peindre est un art

 

 

 

Je n’ai pas encore eu le temps de me pencher sur la définition de l’art comme tel ; ma démarche de définition de la vie et du bien-être préconise, bien sûr, une orientation utilitaire du geste et de l’objet d’art, j’en conviens.

 

 

 

S’il fallait identifier ma filiation à l’esthétique, la démonstration de théorèmes plasticiens telle que l’académie nous les présente, jouerait un bien petit rôle au niveau de mes préoccupations fondamentales.

 

 

 

La qualité de mon voyage dans le vaste monde (prévu compte tenu des circonstances pour une durée approximative de quatre-vingts ans, eut égard à ma nature de mammifère humain) retient principalement mon intérêt, mon engagement et catalyse les énergies de mon effort.

 

 

 

Ma démarche d’initiation, d’expression et de confrontation au cœur du langage pictural, s’offre en exutoire à ma volonté d’observation, de compréhension et enfin de communication avec et par moi-même, ma race, mon environnement et le phénomène d’existence.

 

 

 

Au moins deux points sont nécessaires pour tracer une ligne tangible à l’observateur. C’est ainsi qu’à priori, pour différencier et évaluer les éléments de mon champ de perception, j’ai établi la pratique de ma vision selon deux angles d’appréhension dont chacun provient d’un système d’évaluation distinct.

 

 

 

Un système pour l’expérience duquel j’ai utilisé l’enseignement social que mon environnement culturel m’offre. C’est-à-dire, toute cette définition de l’existence et de la vie selon le principe communément appelé de la RÉALITÉ et qui sous-entend tout un ensemble de valeurs spirituelles, psychologiques, sentimentales, intellectuelles, physiques, sociales et économiques. Système que je qualifie de ‘’directivo- critique’’ et duquel bien sûr procède un ensemble d’organisation, de méthodes et de langages. J’y rattache le langage ‘’verbal’’ que l’on peut aussi qualifier de langage ‘’progressif’’.

 

 

 

Et un autre système pour l’expérience duquel j’ai utilisé les différents enseignements que m’apporte l’écoute attentive des observations autonomes de mes sens au contact des stimuli qu’ils reçoivent, projettent, échangent, surimposent et complètent. Cette ‘’co-science’’ objective du vaste monde et qui identifie et définit tout un ensemble de valeurs et d’actions, d’énergies et de pouvoirs, de désirs, de besoins et de finalités, on peut la qualifier OBJECTIVATION. De ce système d’expérience de l’existence procède également un ensemble d’organisation, de méthodes et de langages. J’y rattache notamment le langage de ‘’ l’image ’’ que je qualifie de langage ‘’ conceptuel ’’.

 

 

 

On comprendra mieux alors le cheminement de ma pensée à travers l’image, médium où je m’exprime sur le mode conceptuel.

 

 

 

Il s’agit ici de mettre près de deux cents des réflexions conceptuelles importantes de ma vie depuis 15 ans en ordre de conséquences les unes par rapport aux autres.

 

 

 

Pour faciliter l’introduction de ces images — reportages issus d’un système de co-(n)-science objectivante de la perception dans cet autre système organisé dit de réalité, je trace une ébauche de catégorisation des fonctions de la perception mises à contribution lors de la production de chacune de ces images.

 

 

 

Elles se subdivisent donc en six grandes fonctions de la réflexion :

 

 

 

1 - le témoignage existentiel :

 

pratique qui évalue la conscience autonome que je réalise à partir d’expériences tangibles qui m’adviennent, dans cette partie de ma vie qui évolue dans le cadre et selon les modes de la ‘’réalité’’.

 

 

 

2 – la réflexion analytique objectivante ou re- conditionneur :

 

pratique qui consiste à observer d’une part une incidence spécifique (évènement, sentiment, comportement, etc.) évoluant dans le système de ‘’réalité’’ et qui, tout en concernant mon environnement, n’est pas nécessairement influencée directement par l’évolution de ma propre existence, donc l’art témoin de son siècle ;

 

d’autre part, pratique qui consiste à évaluer cette incidence spécifique à la lumière du système de ‘’co-(n)-science objectivante’’, donc l’art réfléchissant son siècle ;

 

enfin, pratique par laquelle je m’auto- conditionne à jouir de façon toujours plus tangible de ce merveilleux voyage dans le vaste monde que j’ai choisi d’effectuer à travers ‘’l’ensemble’’ de ce véhicule sensible, perméable et influent qu’est le mammifère humain, donc l’art ascèse de vie.

 

 

 

3 – l’organigramme- condensateur :

 

pratique qui exprime les perceptions, les préoccupations, les sentiments et les impressions sous forme de structure organique qui met en lumière la chaîne de conséquences qui les relie et qui a pour fonction de clarifier les concepts qui cherchent à s’exprimer dans l’enchevêtrement des différentes fonctions de la perception.

 

 

 

4 – l’exorciste :

 

pratique qui a pour objet de libérer la pensée objectivante d’une préoccupation urgente et mal identifiée qui la subjugue et entrave son libre fonctionnement.

 

 

 

5 – le conceptogramme :

 

pratique qui favorise l’émergence objectuelle et articulée d’un concept clairement identifié auquel la globalité de sa structure confère une autonomie imprescriptible.

 

 

 

6 – le corollaire :

 

pratique qui consiste à faire la preuve de l’énoncé d’un conceptogramme par l’application de ses prémisses à une situation autre ou plus spécifique que celle dans le cadre de laquelle le conceptogramme initial était né.

 

 

 

Il s’agit en somme, ici, d’images- reportages qui se sont formées spontanément ou sous l’impulsion de ma volonté de clarification tout au long de mon cheminement de par le vaste monde de l’existence. Je suis consciente que le mode de rédaction que j’ai utilisé pour noter mes reportages est une forme de sténographie analytique de la perception. À ce titre donc, pour rejoindre un langage plus commun, chaque image nécessite à tout le moins une certaine explication. C’est à la traduction littéraire de cette initiation que je travaille actuellement, au moment où mon apprentissage terminé, j’entre dans la phase du compagnonnage.

 

 

 

Monique Jarry

 

 

 

Les Laurentides, Québec 1976

 

 

 

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Pour terminer cette introduction, voici quelques notes supplémentaires de Monique à propos d’elle-même et de ses œuvres.

 

 

 

‘’- Constantes générales concernant les ‘’exorcistes’’ :

 

 

 

ils expriment ce qui me ‘’fuck’’erait au point de polluer la libre expression de ma vie si je ne les exorcisais pas en les peignant.

 

- Si ça me ‘’fuck’’ un peu : l’image est de grandeur moyenne.

 

- Si ça me ‘’fuck’’ beaucoup : l’image est petite.

 

- Si ça me ‘’fuck’’ extrêmement : l’image est grande.

 

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Concepts de base de la conscience ou du champ où elle évolue :

 

1 – la directivo- critique (= réalité courante) ‘’normalisation’’

 

2 – l’objectivation (= nagual, vérité objectivée)’’

 

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‘’Ce sont les images- reportages qui se sont formées dans ma tête, spontanément OU sous l’impulsion de ma volonté de clarification, tout au long de mon cheminement dans le Vaste Monde de l’existence. Je suis bien sûr consciente que ce mode de rédaction que j’ai utilisé pour noter mes reportages est une forme de sténographie ainsi que de la perception. À ce titre, pour rejoindre un langage commun, chaque image nécessite à tout le moins une explication sinon une traduction complète.’’

 

 

 

***** (Précision : Dans la rubrique ‘’Commentaire et/ou explication’’, Monique mentionnera les mots ‘’Tonal’’ et ‘’Nagual’’. Elle se sert de ces deux mots, inspirée du livre de ‘’Castanada’’, pour expliquer certaines de ses toiles. En voici la définition qu’elle en donne :

 

‘’Tonal – Premier stade :

 

Suivre l’interprétation de la réalité qui est la où l’on est pour apprendre ‘’the name of the game’’ qui est ‘’apprendre à apprendre’’ moyen : tout croire.

 

Nagual – 2e stade :

 

Idem, moyen : Pouvoir croire et ne pas croire (découvrir et de développer des capacités d’apprentissage) croire simultanément, ne pas le comprendre, ça ne se comprend peut-être pas à moins d’interpréter et tu retombe dans le tonal, mais bien apprendre – parvenir À POUVOIR croire et ne pas croire simultanément, développer les capacités spéculatives.’’

 

 

 

***** (Dernière précision : En ce qui a trait ‘’ au vitrail ’’, Monique eut une production artistique et commerciale importante. Il ne vous sera présenté ici que celles dont l’apport artistique domine. Enfin, celles-ci ne sont qu’un ‘’ échantillonnage ” puisque malheureusement, beaucoup ont été vendues sans avoir été photographiées au préalable.)

 

 

 

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Robert Stanton